Notre avis sur Neverwinter et son gameplay
Sorti en 2013, Neverwinter est édité par Perfect World Entertainment et développé par Cryptic Studios. Il s’agit d’un MMORPG issu de la célèbre franchise d’heroic fantasy, Donjons et Dragons. Dans ce Free to Play, vous serez amené à reconstruire la ville de Neverwinter, en proie aux attaques de terribles créatures.
À l’instar de tout MMORPG qui se respecte, Neverwinter vous propose tout d’abord de créer votre personnage. Vous devrez tout d’abord choisir entre de nombreuses races : humain, demi-orque, drow, nain, elfe des bois, elfe de la lune, elfe du soleil, demi-elfe, halfelin, tieffelin ou drakéide. Un panel plutôt fourni. Ensuite, il faudra décider de la classe de votre héros. Aucune originalité à ce sujet, vous retrouvez tous les rôles classiques comme magicien, guerrier, voleur… Les possibilités sont assez étendues pour que vous puissiez forger l’avatar de vos rêves. Dernière étape, faire un point sur ses statistiques de base. Ici, tout est décidé par l’aléatoire, en mode « lancer de dés », un hommage au jeu de rôle papier. Quelle que soit votre chance, vous ne risquez pas d’avoir un personnage trop faible, pas d’inquiétude. D’autant plus que toutes les classes du jeu s’avèrent équilibrées, un bon point.
En ce qui concerne l’apparence de votre avatar, n’en attendez pas trop. Les possibilités sont honnêtes, mais les options proposées restent plutôt rudimentaires. Le spectre de l’heroic fantasy restreint quelque peu les potentialités, cela peut se comprendre. Une dimension qui ne s’applique pas vraiment aux environnements de Neverwinter, qui sont très variés. Les graphismes en 3D, sans être incroyables, sont de bonne qualité. Les textures sont parfois baveuses, mais la direction artistique franchement réussie rattrape ce petit écart technique. Si seulement l’expérience n’était pas gâchée par des écrans de chargement à cascade…
Neverwinter et son éditeur de quête
Bonne surprise : Neverwinter dispose d’un éditeur de quête nommé The Foundry. Loin d’être sommaire, ce mode vous permet d’ajouter du contenu au sein du soft, qui propose de lui-même des missions sans saveur. De fait, l’histoire principale n’est qu’une succession d’instances sans réel intérêt. La force de cet éditeur de quête vient surtout de son potentiel : il offre un terrain de jeu presque illimité aux utilisateurs du titre de Cryptic Studios. La communauté fait preuve d’une grande créativité, et beaucoup de quêtes créées via The Foundry s’avèrent bien supérieures à ce que l’on peut voir dans les MMORPG du genre.
Parlons du gameplay. Les affrontements sont très dynamiques, surtout qu’il faut beaucoup bouger pour éviter les coups de ses adversaires. Non pas que prendre des coups s’avère très punitif dans Neverwinter. Le jeu s’avère très accessible, peut-être même trop, et les amateurs de challenge en seront sans doute frustrés.
L’interface est d’une sobriété exemplaire. Votre personnage dispose de 8 attaques : 2 assignées aux clics de la souris ; 3 pouvoirs de rencontre qui souffrent d’un cooldown ; 2 aptitudes journalières, et enfin 1 capacité propre à votre classe. Les mécaniques sont simples à gérer, et on prend rapidement plaisir à affronter des créatures ou d’autres joueurs. On regrettera en revanche que l’évolution de l’avatar soit aussi fastidieuse, et qu’on ne puisse le cantonner qu’à un seul rôle. Si vous avez choisi un guerrier orienté vers la défense, vous attendrez longtemps avant de pouvoir changer de style de jeu.
Notre conclusion sur Neverwinter
Alors qu’il s’affichait comme un nouveau MMORPG sans prétention, Neverwinter profite de belles qualités. Malgré des textures en deça et des temps de chargement pénibles, le jeu est beau, varié et assez vaste pour s’amuser rapidement. Son gameplay nerveux est aussi à noter, même si l’atout principal du soft reste sans conteste son éditeur de quête.